Article écrit en novembre 2020
Nous portons chacun-e trois plans. Quand je rencontre une personne, je la vois dans ses trois dimensions : son histoire et le personnage construit à partir de cette histoire, son lien à la spiritualité et son lien à l’humanité, à la création.Le personnage que nous nous sommes construits, lié à notre origine familiale, est le premier plan immédiatement perceptible. Cette origine est d’emblée marquée par un conditionnement, voire un déterminisme important : les blessures trans-générationnelles, celles liées à nos parents, leurs limites, les carences d’amour et/ou de lois structurantes, les fragilités, etc. Mais aussi les conditionnements individuels et collectifs qui forgent notre rapport au corps, à la culture, à la religion, aux croyances, aux appartenances sociales…
Tout cela construit un personnage auquel nous nous identifions, ce qu'on peut appeler l’ego. L’identification à ce personnage, à ses croyances, à sa construction sociale, aux stratégies mises en place pour survivre - être une victime, un gentil, un sauveur, un coupable, un rebelle, etc - est nécessaire, il nous a rendu service, mais il ne peut être une fin en soi. Ce personnage s'est construit autour d'une question inconsciente : "que dois-je faire et être pour recevoir le minimum d'amour, de reconnaissance, de sécurité dont j'ai besoin".
Notre nature Divine : il existe aussi en nous un lieu où notre origine est divine, où nous sommes nés non pas d’un homme et d’une femme, mais du Souffle Divin. Là, nous ne naissons pas d’une volonté humaine, mais d’un Amour infini, celui qu’a ce Divin de nous voir exister, celui qu’il a d’exister à travers nous, de s’expérimenter à travers nous, de se rendre visible à travers nous, de se manifester en tant que l'être unique que chacun-e est.
Mon exploration spirituelle, nourrie par les mystiques des différentes traditions, et en lien avec différents groupes de partage, m’a conduit à expérimenter combien là, nous sommes le fruit de l’Amour, même si sur le plan humain nous ne le sommes pas forcément. Là, nous ne sommes pas créés mais engendrés. Ce lieu-là ne peut pas être atteint par les blessures de la vie, par la souffrance. Cette nature divine est notre véritable identité.
Enfin il existe un troisième plan, intermédiaire : ce plan où nous expérimentons que nous sommes un seul corps avec toute l’humanité et toute la création. Les mystiques des différentes voies spirituelles l’expriment souvent. Et la physique quantique a mis en lumière cette interaction entre des particules très éloignées les unes des autres physiquement.
J’ai écrit plus longuement sur cette double origine, humaine et divine, je peux envoyer un texte de quatre pages sur ce thème à toute personne qui aimerait creuser cette dimension.
Une autre manière de traduire cette dimension holistique est de dire que chaque personne a quatre dimensions qui correspondent à différents plans de conscience :
* une dimension individuelle (le « moi unique » une personnalité unique) ;
* une dimension collective (l’appartenance à une religion, une culture, une collectivité…) ;
* une dimension universelle (une conscience de fraternité ainsi que de solidarité par une même appartenance à l’humanité et au cosmos, comme si l’humanité était perçue comme un seul corps) ;
* et enfin une dimension divine, ultime (conscience que chacun porte en lui une même source de Vie où l’humanité est une).
Aucun de ces niveaux de l’Homme n’est à rejeter. Il s’agit au contraire de les accomplir et de les tenir ensemble, dans le respect du rythme de chacun. Il convient de préciser que le plan spirituel peut se déployer et s’accomplir dans les trois premiers niveaux.
C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’il est possible, pour un grand nombre, de vivre cette dimension holistique avec une telle conscience et une telle liberté (du moins dans certaines régions du monde).
* une dimension individuelle (le « moi unique » une personnalité unique) ;
* une dimension collective (l’appartenance à une religion, une culture, une collectivité…) ;
* une dimension universelle (une conscience de fraternité ainsi que de solidarité par une même appartenance à l’humanité et au cosmos, comme si l’humanité était perçue comme un seul corps) ;
* et enfin une dimension divine, ultime (conscience que chacun porte en lui une même source de Vie où l’humanité est une).
Aucun de ces niveaux de l’Homme n’est à rejeter. Il s’agit au contraire de les accomplir et de les tenir ensemble, dans le respect du rythme de chacun. Il convient de préciser que le plan spirituel peut se déployer et s’accomplir dans les trois premiers niveaux.
C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité qu’il est possible, pour un grand nombre, de vivre cette dimension holistique avec une telle conscience et une telle liberté (du moins dans certaines régions du monde).