J’ai eu l’occasion, dans l’article 4 les-enjeux-des-mutations d’évoquer les enjeux des mutations actuelles sur un plan horizontal. Et dans un autre article, le 5 le-nouveau-monde , une évocation de ce que peut-être le Nouveau Monde.
Je désire ici évoquer l’enjeu de ces mutations, mais sur un plan plus vertical, spirituel. Donc sur le plan de l’accueil de ce Nouveau Monde, que nous allons explorer un peu plus.
Le monde est malade.
Il souffre des bronches (crise écologique, il respire mal), du cœur (crise sociale, tant de personnes qui souffrent), de la tête (crise politique, une pensée coupée de notre nature divine), des pieds (crise du sens, il ne sait plus d’où il vient, ni où il va), et même du cerveau (crise de la science).
Quelle réponse ? Aujourd’hui la seule réponse possible pour ne pas mourir de cette maladie, c’est de proposer une réponse inspirée par une posture spirituelle (mot pris au sens large : l’ouverture à plus grand que soi, à un amour universel, la conscience d’une unité de toute l’humanité au-delà de nos frontières religieuses, culturelles, nationales…), et non plus une réponse conditionnée par une pensée mécanique qui se veut rationnelle (cause > effet). Cela signifie l’apprentissage d’un regard qui ne se limite plus au champ du connu, au champ de la répétition de ce que nous croyons être la réalité à travers les prismes de nos conditionnements individuels et collectifs.
Il s’agit de s’ouvrir à « un nouveau ciel et une nouvelle terre », à la promesse de la Jérusalem Céleste (Apocalypse 21), à savoir l’accomplissement de Dieu en l’Homme et de l’Homme en Dieu.
Pour cela, nous n’avons pas d’autre choix que de nous libérer de tous nos conditionnements individuels et collectifs.
Aujourd’hui l’effondrement, non pas du monde, mais d’un monde est commencé. Voir toutes les élections de partis extrémistes, les réfugiés politiques, climatiques et économiques, les records climatiques irréversibles, la fin de beaucoup d’espèces animales et végétales, l’incapacité des états à oublier leurs intérêts à court terme pour sauver la planète, l’incapacité à penser collectivement un autre modèle que celui actuel, qui nous conduit droit dans le mur, une économie emballée …..
Le monde qui s’effondre est le monde où l’homme s’est mis lui-même à l’origine de ce qu’il vit, en se coupant de la conscience de la nature Une, de tout le Vivant. Cela conduit à un monde de compétition, une fuite en avant, une marchandisation de la vie, une consommation vide de sens, de multiples jugements et boucs émissaires… qui permet de soulager artificiellement la souffrance de l’humanité quand elle s’est coupée de sa nature divine.
Seul notre reconnexion à notre nature divine, redevenant l’origine de nos vies et de nos choix, peut faire émerger un Nouveau Monde.
Sur le plan spirituel, une immense espérance : quand nous rencontrons une souffrance, une adversité -extérieure ou intérieure-, c’est l’Amour qui frappe à la porte de notre part blessée, non encore visitée, pour y faire sa demeure, pour que cette part ne vive plus séparée de cet Amour. La très grande souffrance que vit le monde vient nous rappeler que quand l’homme se met à l’origine de sa vie et de La Vie, il se retrouve dans une impasse (idolâtries de l’argent, du pouvoir, de la consommation, des structures collectives quand elles sont vécues comme une fin en soi -état, religion, idéologies diverses…-).
A l’inverse, quand nous laissons notre nature divine être à l’origine de nos actes, relations, choix… alors les portes de la grâce, de l’Unité, de l’Amour s’ouvrent. Nous sommes dans une époque où ce « slogan » évoqué par Denis Marquet est plus que jamais d’actualité : « la grâce ou l’impasse ». Dit autrement : qui mettons-nous à l’origine de nos vies, individuelles et collectives : notre nature divine ou notre conditionnement humain (c’est-à-dire notre moi construit, notre ego) ?
Impuissance et puissance. Jamais nous n’avons senti au niveau collectif un tel sentiment d’impuissance face à une telle conscience d’un niveau de complexité du monde incroyable : car tout est relié et interconnecté sur tous les plans : climat, économie, énergies,démographie, politique, etc.
Paradoxalement jamais nous n’avons été aussi puissants si nous prenons conscience de la réalité suivante : l’humanité est un seul corps, ce que la spiritualité comme la science quantique nous confirment. Par conséquent chaque fois que nous vivons la grande transformation qui consiste à unir en nous notre nature divine et notre condition humaine, à vivre l'unité intérieure, nous contribuons à faire grandir l’unité de ce grand Corps qu’est l’humanité. Car tout est relié, car nous sommes Un sur le plan du Royaume.
Accueillir des réponses neuves, révéler du jamais vu, jamais connu. Aujourd’hui les réponses ne peuvent plus venir du passé. Si nous voulons vivre l’unité de l’humanité en reproduisant les chemins passés, en s’appuyant sur ce que nous connaissons déjà, nous sommes condamnés à l’échec.
Je désire ici évoquer l’enjeu de ces mutations, mais sur un plan plus vertical, spirituel. Donc sur le plan de l’accueil de ce Nouveau Monde, que nous allons explorer un peu plus.
Le monde est malade.
Il souffre des bronches (crise écologique, il respire mal), du cœur (crise sociale, tant de personnes qui souffrent), de la tête (crise politique, une pensée coupée de notre nature divine), des pieds (crise du sens, il ne sait plus d’où il vient, ni où il va), et même du cerveau (crise de la science).
Quelle réponse ? Aujourd’hui la seule réponse possible pour ne pas mourir de cette maladie, c’est de proposer une réponse inspirée par une posture spirituelle (mot pris au sens large : l’ouverture à plus grand que soi, à un amour universel, la conscience d’une unité de toute l’humanité au-delà de nos frontières religieuses, culturelles, nationales…), et non plus une réponse conditionnée par une pensée mécanique qui se veut rationnelle (cause > effet). Cela signifie l’apprentissage d’un regard qui ne se limite plus au champ du connu, au champ de la répétition de ce que nous croyons être la réalité à travers les prismes de nos conditionnements individuels et collectifs.
Il s’agit de s’ouvrir à « un nouveau ciel et une nouvelle terre », à la promesse de la Jérusalem Céleste (Apocalypse 21), à savoir l’accomplissement de Dieu en l’Homme et de l’Homme en Dieu.
Pour cela, nous n’avons pas d’autre choix que de nous libérer de tous nos conditionnements individuels et collectifs.
Aujourd’hui l’effondrement, non pas du monde, mais d’un monde est commencé. Voir toutes les élections de partis extrémistes, les réfugiés politiques, climatiques et économiques, les records climatiques irréversibles, la fin de beaucoup d’espèces animales et végétales, l’incapacité des états à oublier leurs intérêts à court terme pour sauver la planète, l’incapacité à penser collectivement un autre modèle que celui actuel, qui nous conduit droit dans le mur, une économie emballée …..
Le monde qui s’effondre est le monde où l’homme s’est mis lui-même à l’origine de ce qu’il vit, en se coupant de la conscience de la nature Une, de tout le Vivant. Cela conduit à un monde de compétition, une fuite en avant, une marchandisation de la vie, une consommation vide de sens, de multiples jugements et boucs émissaires… qui permet de soulager artificiellement la souffrance de l’humanité quand elle s’est coupée de sa nature divine.
Seul notre reconnexion à notre nature divine, redevenant l’origine de nos vies et de nos choix, peut faire émerger un Nouveau Monde.
Sur le plan spirituel, une immense espérance : quand nous rencontrons une souffrance, une adversité -extérieure ou intérieure-, c’est l’Amour qui frappe à la porte de notre part blessée, non encore visitée, pour y faire sa demeure, pour que cette part ne vive plus séparée de cet Amour. La très grande souffrance que vit le monde vient nous rappeler que quand l’homme se met à l’origine de sa vie et de La Vie, il se retrouve dans une impasse (idolâtries de l’argent, du pouvoir, de la consommation, des structures collectives quand elles sont vécues comme une fin en soi -état, religion, idéologies diverses…-).
A l’inverse, quand nous laissons notre nature divine être à l’origine de nos actes, relations, choix… alors les portes de la grâce, de l’Unité, de l’Amour s’ouvrent. Nous sommes dans une époque où ce « slogan » évoqué par Denis Marquet est plus que jamais d’actualité : « la grâce ou l’impasse ». Dit autrement : qui mettons-nous à l’origine de nos vies, individuelles et collectives : notre nature divine ou notre conditionnement humain (c’est-à-dire notre moi construit, notre ego) ?
Impuissance et puissance. Jamais nous n’avons senti au niveau collectif un tel sentiment d’impuissance face à une telle conscience d’un niveau de complexité du monde incroyable : car tout est relié et interconnecté sur tous les plans : climat, économie, énergies,démographie, politique, etc.
Paradoxalement jamais nous n’avons été aussi puissants si nous prenons conscience de la réalité suivante : l’humanité est un seul corps, ce que la spiritualité comme la science quantique nous confirment. Par conséquent chaque fois que nous vivons la grande transformation qui consiste à unir en nous notre nature divine et notre condition humaine, à vivre l'unité intérieure, nous contribuons à faire grandir l’unité de ce grand Corps qu’est l’humanité. Car tout est relié, car nous sommes Un sur le plan du Royaume.
Donc tout chemin d’unification intérieure des trois plans : l’être unique que je suis – le corps collectif de l’humanité que chacun-e de nous porte en lui/elle – notre nature divine, soigne immédiatement toute la création.
C'est ainsi que s'ouvre aujourd'hui la possibilité de vivre la guérison non seulement de nos blessures et conditionnements individuels, mais aussi la guérison des blessures et conditionnements collectifs inscrits en nous, puisque nous sommes tous Un sur un certain plan.
Dans notre corps, l’activité d’un seul des sens répand une sensation dans tout l’organisme, liée à ce membre. Il en est de même pour l’humanité tout entière, qui forme pour ainsi dire un seul être vivant. La résurrection d’un membre s’étend à l’ensemble et, de la partie, se communique au tout, en vertu de la cohésion et de l’unité de la nature humaine » (Grégoire de Nysse).
Je ne crois pas que nous puissions corriger quoi que ce soit dans le monde extérieur,que nous n’ayons déjà corrigé en nous » (Etty Hillesum).
L’effondrement de l’identification aux autorités de sens. Le Nouveau Monde est un monde dans lequel nous avons la conscience que toute l’humanité n’est qu’un seul peuple, un seul Corps, ce qui vient faire exploser tous nos schémas, car nous quittons l’ère des identifications politiques, nationales, religieuses, sociales… vécues comme des fins en soi. Mais dans cette perspective d’unité, nos réalités politiques, religieuses, nationales…deviennent autant de visages, d’expressions différentes d’un même Amour qui unit tous les hommes. C’est une chance de vivre à cette époque où pour la première fois nous pouvons, à un niveau collectif, ne plus vivre nos identités différentes comme dangereuses -d’où les guerres pour détruire celui qui n’est pas comme moi- mais comme une chance, celle de révéler toutes les facettes du visage de Dieu, qui est Un et aime à s'exprimer, à se donner à voir sous de multiples formes.
« Partout où vous allez, cela vous fera du bien de penser que l’Esprit de Dieu arrive toujours avant nous. Cela est important : le Seigneur nous précède toujours !Dieu arrive toujours avant nous »(pape François).
« Ces requêtes de l’homme à venir invalident les vieux modèles de spiritualité dominant dans les pays de chrétienté ; modèles qui insistaient sur la transcendance et l’altérité de Dieu, sur une révélation extérieure véhiculée par un magistère, sur l’importance accordée à la faute et à l’âme, sur la prépondérance donnée au rituel et à la morale, et sur la soumission et l’ascèse corporelle. Un nouveau modèle de spiritualité s’impose en réponse aux requêtes de la nouvelle culture et de la nouvelle sensibilité. Elle sera pluraliste et planétaire : elle puisera dans les différentes traditions spirituelles et s’inscrira dans une vision organique et unifiée de l’univers ; elle cherchera l’harmonie cosmique et se fondera sur l’unité anthropologique »
(Richard Bergeron, 1999).
Accueillir des réponses neuves, révéler du jamais vu, jamais connu. Aujourd’hui les réponses ne peuvent plus venir du passé. Si nous voulons vivre l’unité de l’humanité en reproduisant les chemins passés, en s’appuyant sur ce que nous connaissons déjà, nous sommes condamnés à l’échec.
Les hommes font tous grand cas de ce que leur connaissance connait, nul ne sait ce que c’est que connaitre en prenant appui sur ce que la connaissance ne connait pas.
N’est-ce pas là la grande source d’erreur ? » (Tchouang-Tseu)
Il nous faut accueillir du neuf, du nouveau, de nouvelles manières de penser et vivre le collectif. Les réponses sont dans le futur, ou plus « précisément » dans l’expérience que nous pouvons faire de la dimension accomplie de l’être humain, dimension accomplie que nous portons tous en nous au niveau de ce « lieu » de notre origine divine, et à partir de laquelle nous pouvons laisser émerger les scénarios à mettre en œuvre pour incarner, manifester dans la matière cette dimension accomplie déjà réalisée sur un autre plan. J’aime cette citation juive : « souviens-toi de ton futur ». Nous portons tous en nous la mémoire, la nostalgie de cette Unité entre notre nature divine et notre condition humaine, cette unité de l’humanité vécue comme un seul Corps. Reconnectons-nous à cette dimension accomplie, gravée en nous, pour lui donner corps. Chacun-e de nous est la manifestation unique d’un même Réel, d’une même Source, d’un même Être.
Quand tu veux construire un bateau, ne commence pas par rassembler du bois,
couper des planches, et distribuer du travail,mais réveille au sein des hommes le désir de la mer grande et belle » (Antoine de St Exupéry).
Nous avons besoin d’un « nouveau » que nous ne nous représentons pas encore. Nous ne sommes pas encore « nés », nous sommes en gestation. Les groupes naissants qui apparaissent concentrent leurs efforts sur les processus d’émergence de quelque chose de nouveau, sur le plan des comportements, des façons d’être ensemble et des outils de transformation. Ces personnes et ces groupes comprennent qu’il est vain de tenter de répondre uniquement par des solutions et des programmes aux immenses questions auxquelles nous devons faire face, si en parallèle nous n’opérons pas des changements de posture radicaux sur « l’être ensemble » (Ivan Maltcheff).
Pour cela il nous faut inventer des récits collectifs, construire une vision commune.
Fabriquer des récits n’est pas l’apanage des écrivains, mais de n’importe qui. Nous devons redevenir « usagers du futur », créateur de nos histoires. Les initiatives de transitions ont le grand mérite de le faire en groupe et dans une ambiance plutôt sympathique, en imaginant leur localité dans 20 ou 30 ans subissant les catastrophes de l’Anthropocène que l’on connait, mais avec le leitmotiv que la vie y sera meilleure qu’aujourd’hui. Cet acte d’imagination et de créativité collective nécessite autant d’intuition que de connaissances objectives et soude les groupes en fabriquant une vision commune et en invitant la joie. Il pose un horizon, trace des chemins et met en mouvement » (Pablo Servigne).
Et en trame de fond de tout cela, remettre la Conscience que tout est un, sur un certain plan. Remettre le lien et l’amour au centre : le lien et l’amour avec soi-même, avec l’autre, avec le Divin.
Je trouve que le système libéral est d’une extrême laideur. Je crois aux liens, je crois que ce sont les liens qui nous « empuissantent ». Je crois que ce sont les liens qu’on tisse avec l’extérieur, avec les animaux, avec la forêt, avec les autres qui font que notre liberté s’accroit en réalité » (Alain Damasio).
Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour.Tous les barrages craquent. C’est la noyade, l’immersion.L’Amour n’est pas un sentiment, c’est la substance même de l’univers » (Christiane Singer).
Quelques caractéristiques de ce Nouveau Monde, évoquées rapidement. Un document développant ces points est disponible sur demande :
· Les dimensions humaines ET spirituelles de l’Homme sont accueillies comme inter-agissantes et s’accomplissant mutuellement. Les sciences humaines sont de plus en plus poreuses à la dimension spirituelle.
· Vivre le Un ET la diversité de ses manifestations est la seule voie possible. Pour la 1ère fois dans l’histoire de l’humanité, nous entrevoyons collectivement la possibilité de vivre l’unité de l’humanité autrement qu’en éliminant ou en annexant l’autre (cf.guerres territoriales et religieuses), en s’appuyant sur des valeurs communes : la solidarité, la fraternité, la richesse de la différence de l’autre, le respect de la nature. A partir de ces valeurs nous pouvons œuvrer et vivre ensemble. La Vie est Une et il y a urgence à se mettre au service de cette Vie et de ne plus seulement vouloir la dominer, l’exploiter, l’utiliser. Aimer, ce n’est pas seulement accueillir l’autre dans sa différence, c’est expérimenter qu’on a besoin de sa différence pour exister pleinement. La fraternité n’exige pas d’être en accord sur tout. Elle exige simplement de voir en l’autre ce qui nous rassemble et ce qui nous unit, afin de vivre cette fraternité.
· L’ouverture de la conscience individuelle à une conscience collective et universelle. L’appartenance de chaque personne à une conscience universelle relie les hommes entre eux, mais aussi à la nature et au cosmos. Il est de plus en plus admis que la conscience fonctionne par inclusion plus que par exclusion. Elle n’oppose plus l’humain et le divin, l’esprit et la matière, l’universel et le particulier. Le « et » remplace le « ou ». Tenir ensemble et dépasser est le plus souvent une réponse au doute et au conflit. Les individus participent ainsi à une même conscience collective où tout vit en interdépendance. L’ouverture à une plus vaste conscience donne accès à différents niveaux de réalité.
· Une posture qui tient ensemble l’unité ET l’unicité de chaque personne. Raphaël Liogier (sociologue) évoque le concept de « l’individu global ». Il entend par là que chacun peut vivre de concert la singularité de sa personne et l’unité de l’humanité. Unité et unicité s’épousent. Il est possible de distinguer sans séparer et de relier sans confondre. Les différences ne sont plus vécues comme une menace mais comme une source d’enrichissement, ce qui, à l’échelle de l’histoire de l’humanité, est globalement nouveau. En effet plus l’individu vit sa singularité, plus il rencontre l’autre dans sa singularité, et plus il s’ouvre à l’universel. La différence devient une chance, elle révèle sa propre individualité tout en s'ouvrant à l'universalité que chacun-e porte en lui, en elle.
· La conscience du lien entre l’unité intérieure et l’unité de l’humanité. On est en effet passé d’un « militantisme de la rue » à une nouvelle forme de militance qui consiste à « devenir soi-même le changement que l’on voudrait voir pour le monde » (Gandhi). Nous observons le passage à une ère de la responsabilité, ou chacun prend conscience que quitter les postures de séparation et de jugement et vivre l’unité intérieure contribue à soigner le corps collectif de l’humanité.
· « Religion »et « spiritualité » ne sont plus confondues. Les valeurs spirituelles sont vécues comme dépassant les cadres globalement fixés par la religion. Il y a une soif de vivre une relation individuelle et unique avec le Divin tout en se sentant relié aux autres et à toute l’humanité. Le rassemblement, « l’ecclesia »voulu par Dieu ne peut être que celui de toute l’humanité.
· L’émergence des valeurs dites féminines : l’empathie, l’intuition, la profondeur, le « prendre soin », l’écoute, l’accueil… C’est aussi une vision plus féminine du monde : la fin du patriarcat, le changement des rapports de force, la promotion du féminin dans toutes les structures de la société… Elle permet aussi de restaurer l’harmonie et l’équilibre entre le masculin et le féminin.
· Une place donnée plus que jamais à l’intériorité. On assiste progressivement à une réhabilitation de l’être par rapport à l’avoir. La vision matérialiste actuelle perd de son attractivité comme seule source de sens et de découverte au profit de l’exploration du monde intérieur.
· Une réhabilitation de la Matière (Teilhard de Chardin) comme manifestation du divin. Le spirituel ne s’identifie plus à l’immatériel. On parle de « spiritualité matérialiste » (Satprem). Dans la même veine, la physique quantique ouvre un nouveau champ de dialogue entre la spiritualité et la science.
· La promotion de valeurs qui conduisent à l’essentiel : la simplicité, l’authenticité, la sobriété, l’ouverture, le respect, la solidarité, la fraternité, l’importance donnée à l’interdépendance.
· L’importance donnée aux processus de transformation. Les processus de changement individuel (faire l’unité de l’être sur tous les plans) et les processus d’intelligence collective (faire l’unité des organisations en permettant à chacun de trouver sa juste place) contribuent à faire grandir l’humanité.
· Fin d’un monde d’experts (non pas qu’ils n’existent plus, mais plus en tant que ceux qui savent opposés à ceux qui ne savent pas et qui devraient les suivre aveuglément). Nous rentrons dans un monde où nous sommes tous experts de l’essentiel : vivre l’unité intérieure, l’unité de nos collectifs et l’unité avec la création. Les religieux ne peuvent plus être des directeurs de conscience, les scientifiques ne peuvent plus être ceux qui savent infailliblement (la physique quantique continue de bouleverser leurs savoirs), et la complexité est telle que les experts ne peuvent plus vivre leur champ d’expertise en dehors de ce réseau incroyablement complexe des inter-relations.
· Être dans une posture de recherche, car les réponses sont à inventer (ou à accueillir ?). Une posture où les questions nous paraissent plus importantes que les réponses. L’ouverture à l’inconnu est donc primordiale. Ce que l’Homme ne sait pas de lui est aussi important que ce qu’il sait déjà. Et ce que nous ne connaissons pas de l’autre est bien plus grand que ce que nous percevons de lui. Enfin l’intelligence de la Vie peut nous conduire sur des chemins non tracés d’avance. De plus aujourd’hui, compte tenu des grandes mutations qui se vivent, nous voyons bien que les anciennes formules et manières de fonctionner ne marchent plus. Il nous faut accueillir et inventer du neuf. Il nous faut donc accueillir des solutions nouvelles à partir de postures nouvelles. Ainsi par exemple au niveau des organisations (associations, entreprises, collectivités…) une nouvelle posture consiste à prendre en compte à la fois la dimension de l’être (s’occuper du collectif comme un être), la vision partagée (prenant en compte les sentiments, les émotions, les désirs…) et l’agir (qui découle de l’être et de la vision). D’où l’importance centrale de l’intelligence collective et de tous ses outils.
· Inventer de nouveaux chemins, dont les collectifs qui émergent sont des exemples. Ce chemin d’unité se vit au niveau individuel, mais aussi au niveau des collectifs : familles, associations, organisations professionnelles, écovillages, cercles sacrés, communautés locales, entreprises, etc… L’intelligence collective en est la clé de réalisation. Ces collectifs sont des points d’acupuncture pour la planète. Mathieu Labonne précise 5 caractéristiques, valeurs de ces lieux : la recherche d’une souveraineté alimentaire - La sobriété énergétique - La mutualisation - L’ouverture sur l’extérieur - La mise en place d’une gouvernance qui respecte la souveraineté individuelle. Ainsi, aussi bien au niveau individuel que collectif, vivre les valeurs de solidarité, de pardon, de non-jugement, de joie, de partage, d’unité, de conscience que nous sommes Un ET riches de nos différences (qui sont autant de manifestations de ce Un) guérit toute la planète. Ceci est vrai aussi bien entre toutes les parties de mon être (au niveau individuel) qu’au niveau collectif.
· Vivre le Un ET la diversité de ses manifestations est la seule voie possible. Pour la 1ère fois dans l’histoire de l’humanité, nous entrevoyons collectivement la possibilité de vivre l’unité de l’humanité autrement qu’en éliminant ou en annexant l’autre (cf.guerres territoriales et religieuses), en s’appuyant sur des valeurs communes : la solidarité, la fraternité, la richesse de la différence de l’autre, le respect de la nature. A partir de ces valeurs nous pouvons œuvrer et vivre ensemble. La Vie est Une et il y a urgence à se mettre au service de cette Vie et de ne plus seulement vouloir la dominer, l’exploiter, l’utiliser. Aimer, ce n’est pas seulement accueillir l’autre dans sa différence, c’est expérimenter qu’on a besoin de sa différence pour exister pleinement. La fraternité n’exige pas d’être en accord sur tout. Elle exige simplement de voir en l’autre ce qui nous rassemble et ce qui nous unit, afin de vivre cette fraternité.
· L’ouverture de la conscience individuelle à une conscience collective et universelle. L’appartenance de chaque personne à une conscience universelle relie les hommes entre eux, mais aussi à la nature et au cosmos. Il est de plus en plus admis que la conscience fonctionne par inclusion plus que par exclusion. Elle n’oppose plus l’humain et le divin, l’esprit et la matière, l’universel et le particulier. Le « et » remplace le « ou ». Tenir ensemble et dépasser est le plus souvent une réponse au doute et au conflit. Les individus participent ainsi à une même conscience collective où tout vit en interdépendance. L’ouverture à une plus vaste conscience donne accès à différents niveaux de réalité.
· Une posture qui tient ensemble l’unité ET l’unicité de chaque personne. Raphaël Liogier (sociologue) évoque le concept de « l’individu global ». Il entend par là que chacun peut vivre de concert la singularité de sa personne et l’unité de l’humanité. Unité et unicité s’épousent. Il est possible de distinguer sans séparer et de relier sans confondre. Les différences ne sont plus vécues comme une menace mais comme une source d’enrichissement, ce qui, à l’échelle de l’histoire de l’humanité, est globalement nouveau. En effet plus l’individu vit sa singularité, plus il rencontre l’autre dans sa singularité, et plus il s’ouvre à l’universel. La différence devient une chance, elle révèle sa propre individualité tout en s'ouvrant à l'universalité que chacun-e porte en lui, en elle.
· La conscience du lien entre l’unité intérieure et l’unité de l’humanité. On est en effet passé d’un « militantisme de la rue » à une nouvelle forme de militance qui consiste à « devenir soi-même le changement que l’on voudrait voir pour le monde » (Gandhi). Nous observons le passage à une ère de la responsabilité, ou chacun prend conscience que quitter les postures de séparation et de jugement et vivre l’unité intérieure contribue à soigner le corps collectif de l’humanité.
· « Religion »et « spiritualité » ne sont plus confondues. Les valeurs spirituelles sont vécues comme dépassant les cadres globalement fixés par la religion. Il y a une soif de vivre une relation individuelle et unique avec le Divin tout en se sentant relié aux autres et à toute l’humanité. Le rassemblement, « l’ecclesia »voulu par Dieu ne peut être que celui de toute l’humanité.
· L’émergence des valeurs dites féminines : l’empathie, l’intuition, la profondeur, le « prendre soin », l’écoute, l’accueil… C’est aussi une vision plus féminine du monde : la fin du patriarcat, le changement des rapports de force, la promotion du féminin dans toutes les structures de la société… Elle permet aussi de restaurer l’harmonie et l’équilibre entre le masculin et le féminin.
· Une place donnée plus que jamais à l’intériorité. On assiste progressivement à une réhabilitation de l’être par rapport à l’avoir. La vision matérialiste actuelle perd de son attractivité comme seule source de sens et de découverte au profit de l’exploration du monde intérieur.
· Une réhabilitation de la Matière (Teilhard de Chardin) comme manifestation du divin. Le spirituel ne s’identifie plus à l’immatériel. On parle de « spiritualité matérialiste » (Satprem). Dans la même veine, la physique quantique ouvre un nouveau champ de dialogue entre la spiritualité et la science.
· La promotion de valeurs qui conduisent à l’essentiel : la simplicité, l’authenticité, la sobriété, l’ouverture, le respect, la solidarité, la fraternité, l’importance donnée à l’interdépendance.
· L’importance donnée aux processus de transformation. Les processus de changement individuel (faire l’unité de l’être sur tous les plans) et les processus d’intelligence collective (faire l’unité des organisations en permettant à chacun de trouver sa juste place) contribuent à faire grandir l’humanité.
· Fin d’un monde d’experts (non pas qu’ils n’existent plus, mais plus en tant que ceux qui savent opposés à ceux qui ne savent pas et qui devraient les suivre aveuglément). Nous rentrons dans un monde où nous sommes tous experts de l’essentiel : vivre l’unité intérieure, l’unité de nos collectifs et l’unité avec la création. Les religieux ne peuvent plus être des directeurs de conscience, les scientifiques ne peuvent plus être ceux qui savent infailliblement (la physique quantique continue de bouleverser leurs savoirs), et la complexité est telle que les experts ne peuvent plus vivre leur champ d’expertise en dehors de ce réseau incroyablement complexe des inter-relations.
· Être dans une posture de recherche, car les réponses sont à inventer (ou à accueillir ?). Une posture où les questions nous paraissent plus importantes que les réponses. L’ouverture à l’inconnu est donc primordiale. Ce que l’Homme ne sait pas de lui est aussi important que ce qu’il sait déjà. Et ce que nous ne connaissons pas de l’autre est bien plus grand que ce que nous percevons de lui. Enfin l’intelligence de la Vie peut nous conduire sur des chemins non tracés d’avance. De plus aujourd’hui, compte tenu des grandes mutations qui se vivent, nous voyons bien que les anciennes formules et manières de fonctionner ne marchent plus. Il nous faut accueillir et inventer du neuf. Il nous faut donc accueillir des solutions nouvelles à partir de postures nouvelles. Ainsi par exemple au niveau des organisations (associations, entreprises, collectivités…) une nouvelle posture consiste à prendre en compte à la fois la dimension de l’être (s’occuper du collectif comme un être), la vision partagée (prenant en compte les sentiments, les émotions, les désirs…) et l’agir (qui découle de l’être et de la vision). D’où l’importance centrale de l’intelligence collective et de tous ses outils.
· Inventer de nouveaux chemins, dont les collectifs qui émergent sont des exemples. Ce chemin d’unité se vit au niveau individuel, mais aussi au niveau des collectifs : familles, associations, organisations professionnelles, écovillages, cercles sacrés, communautés locales, entreprises, etc… L’intelligence collective en est la clé de réalisation. Ces collectifs sont des points d’acupuncture pour la planète. Mathieu Labonne précise 5 caractéristiques, valeurs de ces lieux : la recherche d’une souveraineté alimentaire - La sobriété énergétique - La mutualisation - L’ouverture sur l’extérieur - La mise en place d’une gouvernance qui respecte la souveraineté individuelle. Ainsi, aussi bien au niveau individuel que collectif, vivre les valeurs de solidarité, de pardon, de non-jugement, de joie, de partage, d’unité, de conscience que nous sommes Un ET riches de nos différences (qui sont autant de manifestations de ce Un) guérit toute la planète. Ceci est vrai aussi bien entre toutes les parties de mon être (au niveau individuel) qu’au niveau collectif.